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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. Présente en Guinée depuis 2000.
À PROPOS
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
CE QUE NOUS FAISONS
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PRIORITÉS TRANSVERSALES
PRIORITÉS TRANSVERSALES
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- 2030 Agenda
La région de Faranah, située au cœur de la frontière terrestre entre la Guinée et la Sierra Leone, abrite les sous-préfectures de Songoyah et Hèrèmakonon, des terres fertiles habitées par des communautés d'agriculteurs et d'éleveurs de bétail, qui marquent les frontières terrestres de la Guinée avec la Sierra Leone. Ces communautés, qui ont su malgré les difficultés préserver leurs modes de vie traditionnels, sont cependant confrontées à de nombreux défis qui impactent leur quiétude sociale.
Jusqu’à très récemment, le manque de présence policière sur le terrain pour garantir la sécurité publique ne facilitait pas le dialogue entre les forces de l’ordre et les communautés. À Songoyah, par exemple, un seul agent de police exerçait pour une population estimée à près de 20 000 habitants, tandis que Hèrèmakonon comptait un agent pour plus de 16 000 habitants.
Ce défaut de protection policière dans les communautés rurales avait engendré une certaine méfiance des populations envers la police. Les citoyens, ayant l'impression que leur sécurité n'était pas une priorité pour les autorités, étaient donc frustrés et méfiants. Ce sentiment d’insécurité était d’autant plus important chez les femmes et, malgré les perspectives économiques qu'offrent les localités voisines, les commerçantes transfrontalières évitaient de traverser les frontières en raison d'un manque de sécurité sur le trajet, notamment très tôt le matin ou en fin de journée.
D’autre part, en l'absence de la police, les villageois étaient moins enclins à signaler les crimes et incidents, préférant régler leurs problèmes eux-mêmes, ce qui entraînait régulièrement des conflits et des violences entre les membres de la communauté. De leur côté, les agents en sous-effectif rencontraient des difficultés pour assurer leur mission. Obligés de parcourir de longues distances, ils étaient également confrontés aux problèmes de logement, de déplacement, de communication et de formation.
Implémentation d'un projet en faveur de la paix sociale
Dans le but de contribuer à rétablir la confiance dans la zone et de répondre aux préoccupations des communautés, l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a apporté un soutien important à travers le projet transfrontalier intitulé « Consolidation de la paix et renforcement des moyens de subsistance des agriculteurs et éleveurs de bétail dans la région de Faranah ».
« La construction de postes de police dignes de ce nom a largement facilité notre travail. Nous sommes présents de façon permanente sur le terrain. En dehors de nos missions spécifiques au niveau de la frontière, contrôle et sécurisation, les populations savent où nous trouver en cas de litige ou de problème sécuritaire. »
Adjudant-chef Mamady Camara
Outre la construction de postes frontaliers, le projet a contribué plus largement aux besoins de renforcement des capacités des agents de police, de douane et des acteurs de la transhumance, à travers des formations techniques et l’achat de matériels de travail, de véhicules, de radios, etc.
L’État guinéen a pour sa part renforcé les effectifs de police et de douane dans ces zones frontalières.
« Les populations utilisent parfois des points d’entrée informels pour traverser la frontière. Cela demande de pouvoir patrouiller dans la brousse, parfois sur de grandes distances, pour surprendre les éventuels trafiquants ou bandits. Les moyens de déplacement et de communication mis à notre disposition ont considérablement amélioré notre façon de travailler. Cette forte présence sur le terrain a facilité les échanges avec les populations locales et renforcé la confiance envers les forces de sécurité. »
Adjudant-chef Bakary Samoura
Les agents en charge du respect de la Loi et de la gestion des frontières ont bénéficié d’une série de formation sur la gestion des frontières et de la consolidation de la paix, avec des modules spécifiques sur l'écoute active. Aujourd'hui, ces compétences sont au service des communautés transfrontalières.
Le projet « Consolidation de la paix et renforcement des moyens de subsistance des agriculteurs et éleveurs de bétail dans la région de Faranah » est financé par le Fonds des Nations Unies pour la Paix et mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations, le Programme Alimentaire Mondial et Talking Drum Studio.