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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. Présente en Guinée depuis 2000.
À PROPOS
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
CE QUE NOUS FAISONS
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PRIORITÉS TRANSVERSALES
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Les zones frontalières sont des points névralgiques où se croisent les enjeux sociaux, économiques et culturels, et où sont abordés des défis complexes tels que la prévention des activités illégales, la résolution des conflits territoriaux et la gestion des différences culturelles. Il est donc crucial d'assurer la présence d'agents de sécurité compétents pour prévenir et combattre les activités criminelles, gérer les migrations et maintenir des relations harmonieuses entre les populations.
Dans les villages et les communautés rurales, l'absence de dispositifs de sécurité ou d'infrastructures de base, tels que l'accès à l'eau, peut pousser les habitants à chercher un environnement plus sûr, surtout en cas de tensions sociales.
Lors d'une mission conjointe menée par l'OIM et la Conseillère des Nations Unies pour la paix et le développement en mars 2023, un citoyen a été aperçu en train de construire sa maison près du poste de frontière de Songoyah. Le propriétaire, M. Fofana, habitant de Doussoubalaya, envisageait depuis plusieurs années de s'installer sur ces terres proches de la frontière guinéo-léonaise, mais le manque d'eau, d'électricité et de sécurité rendait le site peu propice à l'installation de sa famille.
Le poste de frontière de Songoyah, construit, équipé et inauguré par l'OIM en décembre 2022, dans le cadre du projet de « Consolidation de la paix et renforcement des moyens de subsistance des agriculteurs et éleveurs de bétail dans la région de Faranah », a permis de rassurer et soutenir les communautés locales grâce à une présence policière accrue et la construction d'infrastructures de sécurité et d'accès à l'eau potable. Ce projet est financé par le Fonds de consolidation de la paix (PBF).
"Aujourd'hui, avec l'existence du poste, je me sens en sécurité."
M. Fofana témoigne : « Les années passées avec l'insécurité et l'isolement de la zone, je ne pouvais pas imaginer construire ma maison ici. Aujourd'hui, avec l'existence du poste, je me sens en sécurité. Les agents sont toujours sur place. C'est ce qui m'a encouragé, avec ma famille, à commencer la construction de notre maison à côté du poste. En plus, il y a aussi un forage, je peux donc avoir de l'eau quand je veux et autant de fois que je le souhaite. J'invite les autres citoyens de Doussoubalaya et de Songoyah à venir construire et habiter ici. »
Après avoir obtenu l'accord des autorités compétentes de Songoyah, M. Fofana a informé les agents de sécurité en poste de son projet et a entamé la construction de sa maison.
"C'est pour nous une satisfaction de constater que les habitants des villages voisins nous font confiance."
Les agents de police et de douane affectés au poste de frontière de Songoyah sont ravis de constater que leur présence rassure les citoyens et les encouragent à s'installer et à développer leurs activités dans la zone. Athanase Loua, agent de police, déclare : « Nous sommes ici pour sécuriser les populations et leurs biens. C'est pour nous une satisfaction de constater que les habitants des villages voisins nous font confiance. Certains ont même commencé à construire près de notre poste. Cela nous réconforte et nous encourage dans notre mission. Nous souhaitons que les citoyens construisent et habitent cette zone, c'est pour le bien de tous. »
L'amélioration de la sécurité et de l'accès à l'eau incite d'autres villageois des alentours à envisager de s'installer dans ces zones frontalières et de construire une nouvelle vie. La proximité de la frontière est propice au commerce transfrontalier, majoritairement mené par les femmes, qui sont également soutenues par ce projet pour structurer les comités locaux inclusifs de gestion des conflits et de transhumance.
Cela démontre l'importance de travailler avec les communautés locales pour répondre à leurs besoins essentiels et améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. Ce rapprochement constitue une avancée majeure dans le rétablissement de la confiance entre les communautés transfrontalières et les agents de gestion des frontières dans la région de Faranah.
Ce type de projet innovant peut apporter des solutions durables pour répondre aux défis les plus urgents auxquels font face les populations touchées par les conflits. En investissant dans la sécurité et les infrastructures de base, il est possible de favoriser un climat de confiance et de prospérité pour les communautés locales, tout en contribuant à la consolidation de la paix et au développement durable dans les zones frontalières.