Le 17 mars 2016, deux nouveaux cas de malades d'Ebola étaient détectés et confirmés dans la sous-préfecture de Koropara en Guinée Forestière. Ces cas marquaient ainsi la résurgence de l'épidémie, à un moment où la Guinée, en phase 3 de Riposte Ebola, était sur le point d'achever ses 90 jours de surveillance renforcée, suite à l'annonce officielle de fin de la transmission par l'OMS le 29 décembre 2015.

Quelques jours plus tard, la sous-préfecture de Kouankan, dans la préfecture de Macenta, connaissait également de nouveaux cas.

Puis, lié à cette chaine de transmission, le cas d'une malade du virus Ebola était confirmé à Monrovia au Libéria, après le décès de la malade, le 1er avril.

Pour répondre à cette résurgence, et prévenir toute propagation de l'épidémie, les partenaires de la Riposte Ebola appuyaient la Coordination de lutte contre Ebola dans la mise en place du micro-cerclage de la sous-préfecture de Koropara dès le 26 mars.

En tant qu'acteur de la Riposte Ebola, l'OIM a pris part au micro-cerclage en installant des points de contrôle aux 3 points d'entrée majeurs de Koropara, et en fournissant à l'ensemble des partenaires, dès les premières heures, des cartes et supports d'informations fiables liées à la situation épidémiologique de Koropara et Kouankan.

Parmi ces supports, la carte de la Situation épidemiologique et de la chaine de transmission de la Maladie à Virus Ebola à Koropara, Kouankan et Monrovia, a été présentée aux autorités guinéennes et aux membres de la Riposte Ebola pour appuyer leur prise de décision et leurs actions.

Situation épidemiologique et de la chaine de transmission de la Maladie à Virus Ebola à Koropara, Kouankan et Monrovia

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