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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. Présente en Guinée depuis 2000.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM relance ses activités de contrôle sanitaire aux frontières suite aux deux nouveaux cas de MVE en Sierra Leone
Conakry, Guinée (27/01/2016) – Suite à la confirmation d’un nouveau cas de maladie à virus Ebola en Sierra Leone le 15 Janvier puis la confirmation d’un second cas le 21 janvier, l’OIM et ses partenaires de la Riposte Ebola en Guinée ont relancé leurs activités de contrôle sanitaire transfrontalier à la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone et renforcé leur capacité de surveillance dans la préfecture de Forécariah, la zone frontalière la plus proche de l’épidémie.
À la demande du Gouvernement Guinéen, de la Coordination Nationale de Lutte contre Ebola et du Ministère de la Santé, l’OIM a immédiatement renforcé ses activités de contrôle sanitaire au point d’entrée (PE) de Pamelap, le seul resté opérationnel depuis la déclaration de fin d’épidémie d’Ebola. Elle a également relancé le plan de coopération opérationnelle transfrontalier entre la Préfecture de Forecariah, en Guinée, et le District de Kambia, en Sierra Leone, créé durant l’épidémie pour partager les informations clés concernant les cas de malades et leurs contacts dans les deux zones, renforcer la synergie des stratégies mises en place des deux côtés de la frontière et réactiver les points de contrôle sanitaire aux principaux points d’entrée frontaliers des deux pays.
«L’OIM et ses partenaires ont commencé par renforcer le contrôle sanitaire au point d’entrée principal de Pamelap. Depuis lors, des volontaires communautaires ont été déployés au niveau des 48 principaux points d’entrée officiels et non-officiels présents le long de la frontière pour conduire des contrôles sanitaires. Ces points d’entrée sont traversés par en moyenne 20 personnes par jour, » explique Kabla Amihere, Chef de Mission de l’OIM Guinée.
Ces mesures d’urgence s’ajoutent à la mise en place des activités de surveillance à base communautaire (SBC) lancées dans le cadre de la phase III de la Riposte dans la Préfecture de Forécariah le 23 janvier.
« Le Gouvernement guinéen travaille désormais sur la phase III de la Riposte Ebola, qui met l’accent sur la sensibilisation des communautés à plus de vigilance en vue de prévenir toute résurgence de l’épidémie en Guinée, en les impliquant notamment dans la surveillance à base communautaire » ajoute M. Amihere.
À ce jour, l’ensemble des superviseurs de contrôle sanitaire de l’OIM, Action Contre la Faim, Concern Universal, Fédération Internationale de la Croix Rouge et Croix Rouge Guinéenne, et 122 volontaires communautaires ont été formés, équipés et déployés aux Points d’Entrée de la frontière avec la Sierra-Léone. Sur le terrain, ils bénéficient du soutien des agents de santé communautaires déployés par les mêmes partenaires dans la Préfecture de Forécariah.
Leur mission commune demeure l’identification des alertes et leur communication à l’unité de surveillance.
Avec le soutien d’OFDA, CDC, le Japon et la Belgique, l’OIM Guinée fournit un soutien logistique au Gouvernement guinéen à travers le programme National/Préfectoral de Coordination des Urgences. Durant la crise Ebola en Guinée, l’OIM a apporté un appui technique et logistique à la Coordination Nationale de Lutte contre Ebola en mettant en place un dispositif de gestion sanitaire des frontières guinéennes par des contrôles sanitaires et un suivi des voyageurs aux points d’entrée frontaliers du pays. Elle a contribué à la rénovation et la réhabilitation de 28 Centres opérationnels d’urgence préfectoraux de Guinée et a mobilisé et sensibilisé les populations au virus Ebola via des activités de surveillance à base communautaire. Elle a également participé au renforcement de capacités des professionnels du contrôle sanitaire, de suivi des voyageurs et de gestion de crise évoluant dans la Riposte Ebola.
De Mars 2014 à Décembre 2015, la Guinée a enregistré 3 804 cas de malades d’Ebola confirmés, probables ou suspects, dont 2 536 morts, soit un taux de mortalité estimé à 66,7%.