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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. Présente en Guinée depuis 2000.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM appuie le relèvement psychosocial et socioéconomique des survivants d’Ebola
Conakry, République de Guinée. – Dans le cadre de son projet pilote d’appui au Gouvernement guinéen dans la prise en charge psychosociale et socioéconomique des survivants d’Ebola en Guinée, l’OIM lance un programme de transfert de subventions et soutien au redressement socioéconomique et psychosocial des communautés de survivants à Boké (nord-ouest du pays), où a lieu cette semaine le premier atelier de formation en médiation et gestion des conflits communautaires destiné aux survivants et aux communautés de cette préfecture.
Cette formation permettra à ses 14 bénéficiaires de mettre en place des séances de dialogue communautaire au sein de leurs villages, moments d’échanges au cours desquels guéris, survivants et non survivants évoqueront leurs difficultés personnelles et collectives dues à la maladie à virus Ebola. Elle servira également de plateforme pour l’élaboration commune de projets de redressement socioéconomique.
« L’objectif de cette formation en médiation et gestion des conflits est double. Le premier est de soutenir les communautés dans la difficile période de redressement. Le second est de permettre aux communautés de survivants divisées par la maladie à virus Ebola de renouer le dialogue, et lutter ainsi contre la stigmatisation des guéris et de leurs proches, » explique Amihere Kabla, Chef de mission de l’OIM en Guinée. « En relançant la dynamique collective de « l’arbre à palabres », la communauté ainsi rassemblée peut aborder les problèmes du village, et en particulier ceux causés par les conséquences de l’épidémie, » ajoute-t-il.
Les bénéficiaires de la formation sensibiliseront à leur tour leurs communautés à la gestion des conflits et les guideront dans l’élaboration de micro-projets pouvant répondre à leurs besoins sociaux et économiques.
« L’OIM apportera un appui financier aux micro-projets de relance socioéconomique ainsi élaborés par les communautés de Tamaransy, Katongoro et Kamsar. Ce financement viendra en supplément des subventions individuelles déjà octroyées par l’OIM aux survivants dans cette zone particulièrement affectée par l’épidémie, » souligne Amihere Kabla.
Ces mesures s’inscrivent dans la phase III de la Riposte Ebola et post-Ebola élaborée par la Coordination Nationale de lutte contre Ebola, l’OMS et leurs partenaires, marquée par des programmes de soutien aux survivants d’Ebola, renforcement du système sanitaire et de la surveillance à base communautaire.
Avec le soutien d’OFDA, CDC, le Japon et la Belgique, l’OIM a apporté un appui technique et logistique à la Coordination Nationale de Lutte contre Ebola en mettant en place un dispositif de gestion sanitaire des frontières guinéennes par des contrôles sanitaires, un suivi des voyageurs aux points d’entrée frontaliers du pays et un programme National/Préfectoral de Coordination des Urgences. Elle a contribué à la rénovation et la réhabilitation de 28 Centres opérationnels d’urgence préfectoraux de Guinée et a mobilisé et sensibilisé les populations au virus Ebola via des activités de surveillance à base communautaire.
De Mars 2014 à Décembre 2015, la Guinée a enregistré 3 804 cas de malades d’Ebola confirmés, probables ou suspects, dont 2 536 morts, soit un taux de mortalité estimé à 66,7%.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Lola Simonet de l’OIM Conakry - tél. : +224 625 25 94 94, e-mail : lsimonet@iom.int.