Guinée - Avec le soutien du gouvernement japonais, l’OIM a récemment fait don de matériel tels que des tentes, des couloirs de séparation, des thermomètres, des tables, des chaises, du savon, du chlore, des stations de lavage des mains et d’autres articles, pour l’ouverture de 26 points de contrôle et de dépistage d’Ebola dans les zones côtières de Guinée. Ce don fait suite à un précédent don de 40 motos à sept autorités sanitaires des districts dans les mêmes zones afin de soutenir les activités communautaires de surveillance ainsi que les formations des travailleurs sanitaires, des bénévoles et des autorités portuaires. 

Ces activités servent à faire avancer l’objectif actuel de la coopération entre le gouvernement japonais et l’OIM en termes de diminution de la transmission transfrontalière d’Ebola en Guinée, au Mali, en Côte-d’Ivoire et au Sénégal, renforçant ainsi les capacités sanitaires aux frontières et soutenant les communautés dans leur lutte contre Ebola et d’autres maladies contagieuses. La transmission dans des zones maritimes et dans des ports plus petits est un problème particulier étant donné les défis logistiques, les distances entre les points d’entrée et les centres de soins de santé, et le nombre de voyageurs dans ces zones.

« Grâce au généreux soutien du gouvernement japonais, l’OIM a pu contribuer aux efforts visant à renforcer les capacités du gouvernement aux points d’entrée ainsi qu’en matière de prévention de maladies contagieuses au sein des populations mobiles », a déclaré Kabla Amihere, chef de mission de l’OIM en Guinée. « Comme l’a montré l’épidémie actuelle d’Ebola, les maladies contagieuses ne connaissent pas de frontière, et les efforts doivent être maintenus afin de prévenir leur transmission au-delà des frontières », a-t-il ajouté. 

Depuis l’apparition de l’épidémie du virus Ebola en décembre 2013, plus de 3 792 personnes ont été contaminées par le virus en Guinée. Au 30 août 2015, 1 270 cas confirmés ont reçu un traitement dans les Centres de traitement d’Ebola et 2 429 décès ont été confirmés. Bien que le nombre de cas ait considérablement baissé depuis le pic de l’épidémie, de nouveaux cas sont encore signalés en Guinée, et il reste beaucoup à faire pour atteindre l’objectif « zéro cas » et pour renforcer les systèmes de santé afin de réduire le risque d’épidémies futures. L’OIM et ses partenaires continuent de s’engager à soutenir le gouvernement guinéen dans cet effort.  

Depuis le début de l’épidémie, l’OIM a centré son aide sur les populations touchées et le gouvernement pour renforcer les structures de coordination au niveau sous-national, sur une large éventail d’activités visant à renforcer les systèmes de santé primaire dans les zones frontalières, améliorant ainsi les capacités aux points d’entrée, identifiant la mobilité dans les zones vulnérables et aidant les communautés à surveiller les nouveaux cas. 

Pour avancer, l’OIM continuera de s’engager dans la phase de relèvement, notamment par le biais d’un travail continu le long des frontières afin de renforcer les capacités du gouvernement et des communautés à détecter de nouveaux cas, renforçant ainsi les systèmes de santé primaire, contribuant au processus de relèvement socioéconomique des conséquences de l’épidémie et fournissant une aide spécialisée aux survivants.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Yohei Komura, chargé de projet, Tel.: +224 628 477 416, Email: ykomura@iom.int ou Bradley Mellicker, coordinateur de l’urgence en Guinée, Tel.: +224 628 477 443, Email: bmellicker@iom.int